La Passion selon Saint-Jean de Jean-Sébastien Bach à Nantes

Comment se représenter la fabrique de musique religieuse qu’était l’église Saint-Thomas de Leipzig à l’époque de Jean-Sébastien Bach ? Un choeur d’enfants, douze adultes, huit instrumentistes et quelques étudiants.

C’est dans cet effectif réduit qu’a choisi de travailler Damien Guillon, à la tête de la Maîtrise de Bretagne, du Choeur de chambre Mélisme(s) et du Banquet Céleste, afin de nous ramener à la première exécution de la Passion selon Saint-Jean en 1724 à Leipzig. Une conception intimiste de cette Passion qui représente un sommet de la pensée de Bach. L’alternance de la narration et de la prière est d’une modernité que Damien Guillon veut souligner tout en prenant le parti de l’authenticité historique avec ses musiciens du Banquet céleste, en résidence à l’Opéra de Rennes depuis trois ans.

Damien Guillon nous livre une Passion qui semble tout droit sortie de l’extraordinaire et pourtant si modeste fabrique de Jean-Sébastien à Leipzig. Une authenticité troublante.

Par Le Banquet Céleste, la Maîtrise de bretagne et le Choeur de chambre Mélisme(s) 

Le Banquet Céleste - Direction : Damien Guillon
Maîtrise de Bretagne - Direction : Jean-Michel Noël
Choeur de chambre Mélisme(s) - Direction : Gildas Pungier
Direction musicale : Damien Guillon
Évangeliste : Thomas Hobbs / Jésus : Benoît Arnould
Soprano : Céline Scheen  Alto : Paul-Antoine Bennos  Ténor : Nicholas Scott  Basse : Tobias Berndt

Informations pratiques