Destroyer à Metz

Avec en première partie Aoife Nessa Frances. Daniel Bejar est sûrement le songwriter le plus sous-coté de ces vingt dernières années. Sous le nom de Destroyer, le Canadien n'a de cesse de pousser sa pop excentrique vers des contrées étonnantes mais non moins savoureuses.

Après des incursions avec des membres de Frog Eyes et de Wolf Parade pour former Swan Lake, le voilà de retour avec son complice John Collins. Leur nouvel album, Labyrinthitis a été composé sur l'île isolée de Galiano, au large de Vancouver. Il se teinte aussi bien de disco que de new wave façon Art of Noise ou New Order. Puisqu'on vous dit qu'ils ont tout des plus grands !
 

Le premier album de la nouvelle auteure irlandaise Aoife Nessa Frances est traversé par un sentiment de mystère, une ambiguïté et une désorientation qui illumine les chansons d'une lumière vaporeuse. "Le titre de l'album est le résultat d'une erreur d'audition.

Cian Nugent [collaborateur musical et coproducteur d'Aoife]. me racontait ses voyages d'enfance à Llandudno au Pays de Galles, en passant par une gare appelée Llandudno Junction", révèle Frances. "Land of No Junction est ensuite devenu un lieu en soi. Un espace liminal, un vaste paysage sombre à visiter en rêve... Un lieu d'attente où je pouvais m'asseoir dans l'incertitude et l'accepter.” Les chansons traversent et habitent ce paysage indéterminé : les débuts de l'amour, les moments de perte, la découverte, la fragilité et la force, tout se mêle et interagit.
Dans la dernière chanson au titre éponyme, Frances chante "Take me to the land of no junction/Before it fades away/Where the roads can never cross/But go their own way". C'est cette recherche qui se trouve au coeur de l'album, rappelant les déplacements vers un centre toujours changeant, un centre qui ne peut pas tenir, où les cartes sont constamment réécrites.

Informations pratiques

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Ticketmaster	19/11/2022	11.00 €	Voir le billet